Depuis cette nouvelle année 2021, la 6G semble déjà au cœur des débats. La 5G n’est toujours pas démocratisée que la sixième génération de communication voudrait déjà supplanter sa grande sœur… Outil marketing pour promouvoir l’indépendance de certains pays à cette technologie future ? C’est possible… Toutefois, nous avons quand même exploré quelques pistes sur ces bruits de couloirs qui finalement, n’en sont pas vraiment… Tout va vite. Très vite même ! Aujourd’hui, même si la sixième génération ne figure pas encore auprès de l’organisme de certification qui ratifie les technologies de télécommunications et encore moins, dans un quelconque calendrier de déploiement officiel, il s’entend déjà pourtant des dates futures (2030) qui seraient réparties sur 4 phases… La 6G suscite déjà de (très) vifs intérêts auprès des différents acteurs de la télécommunication tels Apple, Huawei, LG ou encore, Nokia et Samsung. Ce dernier a dressé un tableau des performances tout bonnement stratosphérique avec près de 1 000 Gbit/s en crête le tout, avec des débits utilisables sur les terminaux mobiles de l’ordre de 1 Gbit/s, contre 0,1 Gbit/s pour la (vieillissante !) technologie 5G. La latence quant à elle, passerait à 0,1 ms contre 1 ms pour la 5G ce qui saura ravir les gamers… À ce jour, il semble que la prochaine génération de télécommunication mobile s’appuiera sur les ondes radio « térahertz », dont le spectre se situe entre 0,1 et 10 THz. Le lancement en novembre 2020 du satellite chinois baptisé « Tianyan-5 » s’appuyant les ondes Térahertz, atteste l’engouement certain pour cette technologie. Méconnue du grand public, le domaine des fréquences « Téraherz » possède d’excellentes propriétés avec un fort pouvoir de pénétration à travers les matériaux. Initiée en 1911, cette technologie s’avère performante et suscite l’intérêt des chercheurs depuis « seulement », une vingtaine d’années.. À défaut des ondes « Ghz » les ondes « Térahertz » s’appuient sur une bande peu encombrée ce qui à terme, pourrait offrir de nouveaux horizons à cette dernière. Ainsi, la 6G devraient apporter une couverture à terre, en mer, dans les airs et même dans l’espace, dixit le PDG de Huawei, Richard Yu particulièrement optimiste sur le sujet.
News : En attendant la 5G, découverte de la future technologie de communication 6G | De futures alliances prometteuses…
À ce jour, la suprématie des télécommunications et principalement, le monopole de la future 6G semble vouloir être tenus par les États-Unis voulant assurer une certaine dominance sur cette future technologie… Peter Vetter, chercheur au sein du Bell Labs indiquait récemment : « cette technologie est si importante, qu’elle est devenue dans une certaine mesure, une course à l’armement. Il faudra une armée de chercheurs pour être compétitif. Contrairement à la 5G, l’Amérique du Nord ne laissera pas la Chine prendre le leadership. Il est fort probable que la concurrence pour la 6G soit plus féroce que celle de la 5G ». Des propos résumant parfaitement la situation « d’urgence » de la part des fabricants, d’appuyer fortement le développement de cette technologie de communication novatrice pour de nombreuses applications, dont la sécurité électronique pour notre plus grand bonheur… Récemment, la sixième génération de communication mobile a pris un tout nouveau virage, avec la création d’une alliance baptisée « Next G Alliance », ATIS – Alliance for Telecommunications Industry Solutions, ayant pour but d’élaborer une stratégie sur ce futur standard des télécommunications qui à terme, enterrera bel et bien la 5G… L’Europe n’est pas en reste, avec la création d’un groupe de travail baptisée « Hexa-X » initié par les deux géants Ericsson et Nokia et épaulé avec différents acteurs européens. Un groupe de travail rassemblant certains grands noms du secteur tels : Atos, Orange, Siemens et Intel pour ne citer qu’eux. Une course géante qui semble déjà amorcée et dont la chine, la Corée du Sud et les États-Unis semblent d’ores et déjà vouloir s’en approprier les louanges… Le sulfureux Huawei est tout sauf exclu de cette course et possède déjà différents centres de recherche sur la future 6G. Autant dire, cette technologie est tout sauf illusoire et devrait parfaitement se dessiner au cours de la prochaine décennie… Dernier point, si l’on se réfère à une note des deux chercheurs issus du Nokia Bell Labs, Jakob Hoydis et Alvaro Valcarce, la 6G pourrait également participer à l’essor d’un renouveau des architectures réseau, couplé à une IA en perpétuelle mouvance…