Au cours des années 70, le monde aura été témoin d’une augmentation des cambriolages, alimentée par des facteurs économiques, sociaux et culturels. Les mouvements de protestation, les tensions politiques et les difficultés économiques ont contribué à un climat d’incertitude, participant à cette recrudescence des cambriolages et de facto, à la montée en flèche de la délinquance. Notons que les années 70 auront été marquées par une série de cambriolages notables pour ne pas dire historiques, chacun caractérisé par son audace, sa sophistication et son impact sur les enjeux sécuritaires. Voici un aperçu de certains de ces différents cambriolages qui auront marqués la France dans les années 70 :
Le Cambriolage de la Bijouterie Van Cleef & Arpels en 1976
En 1976, un groupe de malfaiteurs a orchestré un cambriolage d’envergure à la bijouterie de renommée mondiale, Van Cleef & Arpels, située au cœur de Paris. L’opération, qui a impliqué l’utilisation de passe-murailles s’est montrée minutieusement planifiée. Le cambriolage de la bijouterie Van Cleef & Arpels fait partie des plus célèbres de la décennie.
Le Cambriolage de la Société Générale de Nice en 1976
En 1976, le cambriolage de la Banque de la Société Générale à Nice est entré dans l’histoire criminelle. Des voleurs ont creusé un tunnel depuis une maison voisine pour accéder au coffre-fort de la banque, dérobant quelque 46 millions de francs. Cette opération audacieuse a exposé les vulnérabilités du système de sécurité de l’époque…
Le Cambriolage du Casino de Deauville en 1972
Le cambriolage du Casino de Deauville fait partie des cambriolages des plus audacieux. Au cœur de la station balnéaire huppée de Deauville, des voleurs ont dérobé des bijoux et d’importantes sommes d’argent. Ce cambriolage, commis en plein été, a attiré l’attention des médias et de l’élite de la société. Une opération qui a marqué les années 70
Le Vol du Musée de Grenoble en 1974
Ce cambriolage a secoué le monde de l’art et de la culture par son impact culturel avec le vol de plusieurs œuvres de grands maîtres tels que Picasso, Braque et Léger. Ce cambriolage aura souligné l’importance drastique d’un renforcement de la sécurité dans les lieux culturels et artistiques.
Vintage : [1971] Le petit guide de la cambriole, alarme « ELECTRALARM » | Une certaines prise de conscience…
Face à cette montée de l’insécurité, les systèmes d’alarme sont devenus essentiels pour la protection des habitations et entreprises et aussi reconnaissons-le, il était temps qu’ils se fiabilise… Les système d’alarmes des années 70 étaient souvent des dispositifs mécaniques et électroniques rudimentaires, s’appuyant sur de classique relais, tout en s’appuyant pour la détection de détecteurs de mouvement et contacts d’ouverture pour la surveillance des accès. Les détecteurs de mouvement, bien qu’encore primitif, étaient une innovation majeure. Ils permettaient de surveiller l’activité à l’intérieur des bâtiments et étaient conçus pour repérer les mouvements inhabituels ou les intrusions non autorisées, dont celles des araignées ! Voir notre test de la désuète Sériée C-SA-04.
Les contacts d’ouverture quant à eux, étaient utilisés pour surveiller les portes et les fenêtres, déclenchant une alarme si l’une de ces ouvertures était forcée ou qu’un coup de vent Breton avait lieu. Nous étions encore loin de fiabilité de détection et de la connectivité que nous connaissons actuellement et étions plutôt calqués sur une surveillance purement dissuasive avec une alarme sonore qui attirait l’attention sur les lieux protégés. Il incombait aux occupants d’appeler les forces de l’ordre en cas de déclenchement de l’alarme… Une période historique qui aura marqué toute une époque. Je remercie donc grandement Jean-Philippe Bernardi – La Française de Sécurité, qui m’a autorisé à publier ce document de 1971 en sa possession. Un beau geste !