Article rédigé suite à une collaboration avec Imou avec toutefois, notre entière liberté rédactionnelle comme à notre habitude ! — Après une Imou Ranger SE 4 MP qui nous avait grandement séduits, il était temps de réitérer un nouveau test avec la petite dernière du fabricant de Hangzhou, issus des racines du second mondial de la vidéosurveillance que l’on ne présente plus ! De conception tout ABS, cette Imou Rex 3D arbore une teinte noire alternant des nuances brillantes et mates, pour le pied de celle-ci. Pas de grande révolution avec la Rex 3D qui reprend le design existant de la Rex/Ranger IQ sortie en 2019 avec, un coup de crayon plus minimaliste s’affranchissant de la bulle transparente ainsi que de l’éclairage à son pied. Un éclairage qui pourtant, apportait une certaine classe à la Rex de première génération… Bien plus épurée, cette Rex 3D apporte à notre humble avis, une certaine sobriété lui permettant de s’adonner à des prétentions de « belle caméra ».
Malgré un design peu corrigé, l’Imou Rex 3D se montre novatrice et totalement révolutionnaire avec un hardware plutôt musclé et surtout, une intelligence artificielle baptisée « ImouSense » particulièrement performante comme nous le verrons tout au long de cet article. Comme à son habitude, le fabricant Imou propose une certaine polyvalence dans ses produits, la Imou Rex 3D au nom de code IPC-GS2D-5K0W en proposant plusieurs points forts tels, une image en ultra HD (3K) très qualitative, une simplicité d’installation et d’utilisation ou encore, un stockage sur Micro-SD et/ou sur le Cloud au choix. La Rex 3D apporte aussi des possibilités d’intégration à une installation existante en s’appuyant sur le protocole Onvif. Une interopérabilité que seule, une poignée de fabricant propose (Imou, Ezviz etc.), apportant un certain intérêt à ceux qui souhaitent une intégration poussée de leurs différents équipements…
Test : Avis caméra Imou Rex 3D Ultra HD 5MP/3K basé sur l’IA Imou Sense | Un hardware qualitatif et ultra moderne…
À mon humble avis, la Imou Rex 3D fait partie des produits de sécurité qui esquisse la vidéosurveillance de demain… Après un démontage (relativement aisé) de cette Rex 3D, nous pouvons observer le circuit imprimé double face regroupant avec grand soin, l’ensemble des composants de type CMS étant en nombre très (très) réduit… Notons que cela est tout sauf péjoratif et que bien au contraire, cela permet d’observer en détail l’évolution des caméras de vidéosurveillance étant bel et bien tangible (voir notre article sur la miniaturisation des caméras de vidéosurveillance), rendant pour cet exemple, la Imou quelque peu vide… En effet, La Rex 3D s’appuie sur une architecture matérielle ARM STAR de type SSC377, capable d’englober un ensemble de fonctionnalités au sein d’un seul et unique SOC, là où quelques années plus tôt, il était nécessaire de multiplier le nombre de processeurs par fonctionnalité. Après une vérification plus poussée de cette architecture, il s’avère que le SOC SSC377 permet de regrouper les traditionnelles interfaces audio, USB, MicroSD, Ethernet, le contrôle des moteurs PAN/TILT/ZOOM, l’interface vidéo au complet, la sécurité intrinsèque de la caméra, la mémoire et bien sûr, de profiter de l’accélérateur matériel d’intelligence artificielle…
La partie Wifi est gérée par une traditionnelle interface SV6355 restant exclusivement cantonnée en 2,4 GHz à défaut d’une certaine Imou Cell 2 que nous avions testée et qui avait tenté l’aventure en 2,4 et 5 GHz. Un choix probablement financier, afin de permettre au fabricant de rester attractif face à une concurrence acharnée rappelons-le (Ezviz, Reolink, Xiaomi…). La partie PTZ de cette caméra s’appuie sur deux moteurs à entraînement direct de type « pas à pas ». Une solution étant sans hésitation, la plus fiable puisque s’affranchissant de tout engrenage ou courroie. Au vu des faibles masses en rotation, ce choix est totalement adapté et permet de laisser d’autres solutions plus complexes techniquement, à des dômes d’un calibre supérieur. Une caméra qui comme à l’habitude du fabricant, se montre conçue avec soin et rigueur. Imou alloue une grosse part de ses effectifs dans la R&D et cela saute aux yeux lors de nos différents tests. Chaque caméra Imou que nous analysons et testons de fond en comble, fait ressortir inexorablement le même sentiment d’une optimisation drastique du moindre détail visant à optimiser les coûts finaux, mais également, les fonctionnalités et la fiabilité.
À cet exercice, le fabricant excelle et mérite toutes nos éloges. Une réalité qui fatalement, saute aux yeux à force d’étudier au quotidien de nombreux produits de sécurité. À défaut de bon nombre de ses concurrentes dans ce segment, nous avons apprécié la présence d’un port RJ 45 10/100 Mb/s qui apportera à la Rex 3D, des possibilités de s’affranchir d’une connectivité Wifi… Pour pousser dans cette logique d’ouverture, nous aurions apprécié que la Rex 3D s’appuie sur une connectivité POE ou éventuellement, d’une prise femelle 12V permettant de s’affranchir de l’alimentation de type USB Micro B… Soulignons qu’il ne s’agit là, d’un regret finalement peu pragmatique si l’on se réfère à la vocation de cette Rex 3D destinée principalement à être posée en toute simplicité sur une table de salon… La partie audio apporte comme à son habitude, une retranscription des échanges parfaitement audible dans les deux sens, (bidirectionnelle) et en quasi temps réel. Lors de ce test, nous n’avons pas observé de latence exagérée comme ce fut le cas avec certains produits Imou plus anciens…
Test : Avis caméra Imou Rex 3D Ultra HD 5MP/3K basé sur l’IA Imou Sense | 5 MP pour abreuver en pixels une IA… Quelle IA ?!
Armée d’un capteur de 5 millions de pixels en 3K, la Rex 3D apporte une très belle qualité d’image apportant 137 % de détail supplémentaire comparativement à une caméra Full HD 1080p. Avec ce type d’argument, l’avantage de la très haute résolution prend vite une tournure particulièrement intéressante, apportant également à l’intelligence artificielle, de se montrer beaucoup plus à son aise grâce à un nombre supérieur de pixels disponibles affinant la détection, surtout lointaine… Bien destinée à un usage 100 % intérieur, nous avons voulu la confronter à la réalité, loin des ambiances artificielles aux éclairages tamisés… À cet exercice, la Rex 3D s’en sort avec brio, avec une colorimétrie que nous qualifierons d’équilibrée, même si lors de nos tests, le ciel Brestois de ce mois de mai a pris une teinte quelque peu délavée… Notons également une saturation qui mériterait quelques artifices, afin d’apporter un peu plus d’intensité à l’image…
À noter que nous avons pu jouer sur l’ensemble des paramètres d’image de la Rex 3D (ainsi que sur d’autres fonctionnalités), une fois raccordé à un enregistreur vidéo en récupérant les paramètres de flux de la Rex 3D. Dès lors, il sera possible d’agir sur la saturation, la luminosité, le contraste et bien plus encore… Des fonctionnalités non disponibles depuis l’application et encore moins, depuis l’interface Web de la caméra devenue absente au fil du temps… Bien dommage ! La focale fixe de 3,6 mm apporte un plan large comme nous pouvons le voir sur l’extrait ci-dessus, avec des valeurs dans la moyenne (77°(H), 40°(V), 91°(D)). Avec 355° de rotation et 90° d’inclinaison, nous sommes quelque peu restés sur notre faim sur la phase d’inclinaison négative aux abonnées absentes. En effet, avec 0°, La Rex 3D ne peut pas être inclinée vers le bas, limitant drastiquement dans certaines situations son champ d’action… Heureusement, la Rex 3D pourra être déployée la tête ou plutôt, la bulle à l’envers avec un système de bride à 2 trous, permettant une fixation pérenne et éliminant ainsi cette problématique.
Notons la fonctionnalité de HDR plutôt performante, permettant de corriger en temps réel la luminosité dans des situations de contre-jour par exemple. Rien à signaler à ce sujet lors de notre test. De nuit, La Rex 3D est très convaincante avec, une illumination infrarouge apportant un visuel jusqu’à 10 mètres. En environnement intérieur, l’éclairage infrarouge se montre vraiment qualitatif, même si notre exigence pourra nous laisser penser que l’image manque un peu de piqué comme Gérard ! Comme la plupart des caméras modernes, la Rex 3D s’appuie sur l’encodage de compression H.265, exception faite pour le flux secondaire restant sur un classique H.264. Nous avons cherché et impossible de modifier cette variable… Un choix assez étonnant qui ne sera pas certes, pas préjudiciable, mais qui reste un mystère quand on sait que l’encodage H.265 s’est totalement généralisé, supplantant le H.264 devenu obsolète…
Test : Avis caméra Imou Rex 3D Ultra HD 5MP/3K | Un pas de plus vers la révolution de l’IA avec algorithme Imou Sense
Avec la Rex 3D et la Cruiser 2 (digne remplaçante de la Cruiser 1 qui avait fait l’objet d’un article de blog dédié), Imou inaugure l’usage d’Imou Sense, une l’IA novatrice que nous avons eu plaisir à découvrir. Très performant, cet algorithme est capable en 0,02 seconde d’apporter une détection… Une puissance de calcul surfant sur la vague d’une certaine Loi de Moore, permettant de facto, ce genre d’exploit ! Dans le cas de la Rex 3D, l’intelligence artificielle pourra être utilisée en s’appuyant sur le SOC embarqué intégrant nativement, le moteur de l’IA ou, de manière décentralisée, en bénéficiant de la puissance de calcul des infrastructures cloud du fabricant Imou. Pour cette dernière, les performances se montrent bien différentes avec, un niveau d’intelligence pouvant évoluer et n’étant pas dépendant de la puissance de calcul interne (de son hardware) de la caméra. La décentralisation de l’intelligence est un vaste sujet dont nous avions épilogué lors de notre article dédié « Dossier : Doit-on migrer vers des solutions de vidéosurveillance VSaaS basées sur le cloud ? ». Bien aidé par la 5 G et le très haut débit (fibre), la décentralisation de l’intelligence artificielle devrait se généraliser dans le domaine de la vidéosurveillance apportant dès lors, des performances jusque-là inconnues…
Sur ce sujet, Imou s’en sort avec une certaine aisance qui mérite d’être souligné ! Pour information, Imou Sense se base sur différents algorithmes, dont la reconnaissance d’attributs telle la détection d’animaux, (première caméra Imou à inclure cette fonctionnalité en s’affranchissant des services Cloud), tout en apportant de puissantes fonctions d’analyse comportementale (apparition et disparition d’un individu). Les fonctions intrusion ne sont pas en reste avec la détection dans un périmètre, la possibilité de différentier assez efficacement un humain d’un animal, la détection de colis, le suivi d’un individu ou encore, les détections d’apparition ou d’errance d’un individu. Imou Sense est également capable de s’appuyer sur l’analyse audio impliquant la localisation de la source sonore, la détection de sons anormaux, etc. À noter qu’en version Cloud, Imou Sense récupère de nombreuses données utilisateur afin de « s’entrainer » en circuit fermé dans le but d’améliorer grandement la précision de son algorithme.
À noter également que l’usage de l’IA en passant par les services cloud du fabricant permet d’optimiser de 20 à 50 % la précision globale de la détection en opposition à l’IA intégrée à au SOC de la Rex 3D ou de la Cruiser 2. Notons que les services cloud du fabricant, qui en plus d’apporté une IA plus poussée, permettent la décentralisation des enregistrements ce qui était, il y’a quelques années, l’unique intérêt des services sur le nuage. Depuis bientôt 10 ans, nous suivons les travaux des constructeurs dans ce domaine et avons pu observer l’évolution de celle-ci. À ce jour l’intelligence « Imou Sense » est tout simplement exceptionnelle (pour ce type de caméra grand public), nous dressant un tableau idyllique des tendances futures… Dans les mois à venir, nous n’hésiterons pas à tester en détail Imou Sense dans des environnements extérieurs plus complexes, afin de le mettre à mal pour notre plus grand bonheur 😊. Pour l’instant cette IA n’en est qu’à ses prémices et les premiers résultats avec notre Rex 3D restent très prometteurs… À suivre.
Test : Avis caméra Imou Rex 3D Ultra HD 5MP/3K basé sur l’IA Imou Sense | une application pertinente au quotidien
L’application « Imou Life » commune à toute la gamme de produits Imou a su au fil du temps, se développer positivement permettant de rallier une véritable communauté… À cet exercice, les chiffres ne trahissent pas avec, plus de 5 millions de téléchargements sur Android, pour une note globale de 4,5/5. Autant dire, nous ne pouvons que témoigner de l’engouement (justifié) par les utilisateurs auprès de la marque Imou. À noter que dès ses débuts, nous avons suivi l’ascension de cette marque (ex Lechange), qui n’aura pas mis bien longtemps à s’imposer sur le secteur de l’IoT, secteur particulièrement concurrentiel ou, ô combien de marques disparaissent du jour au lendemain… Toujours aussi complète, l’application en plus de ses traditionnelles fonctionnalités de relecture ou de vue en temps réel, permet d’accéder au paramétrage de notre Rex 3D avec une certaine simplicité.
Notons les réglages de la détection périmétrique s’étant bonifiée au fil des années et qui pourront se faire sur 3 zones distinctes définissables à travers 6 points de tracé, apportant une certaine finesse de réglage… La Rex 3D intègre également le mode « Tour Intellig » qui n’est ni plus ni moins, qu’une programmation de rondes sur un calendrier, apportant deux fonctionnements distincts entièrement paramétrables. Une fonctionnalité que l’on retrouve majoritairement sur des produits professionnels, se montrant quasi fabuleuse même si en environnement intérieur, l’intérêt reste limité hormis, pour ceux voulant démasquer la vie inespérée de leur compagnon à 2 ou 4 pattes ! Notons que cette fonctionnalité peut s’appuyer sur deux modes, dont le premier nommé « Tour panoramique » apportant un panoramique complet de la pièce à 360° divisé en 5 arrêts avec une pause de 9 secondes (non réglable).
Moins binaire, nous préfèrerons largement le second mode baptisé « Tour favoris » capable d’effectuer des cycles de rondes en s’appuyant sur des zones favorites dites « preset » définies au préalable avec, des temps de pause entièrement personnalisables. À noter que durant l’exécution de c’est différents modes, la Rex 3D reste accessible, vous permettant de garder entièrement la main dessus. Une fois terminée, celle-ci reprendra tout naturellement ses cycles de rondes préalablement définis… Au chapitre des détails (qui ont leurs importances !), notons la possibilité d’être notifié au cas où notre caméra passerait hors ligne, suite à une perte de connexion internet par exemple ou encore, les sons d’alarme entièrement personnalisables depuis l’application, la pleine compatibilité avec Alexa et Google Home ou, la fonction « enregistrement » depuis l’application permettant de saisir à l’instant T, une capture d’image ou une vidéo…
Test : Avis caméra Imou Rex 3D Ultra HD 3K basé sur l’IA Imou Sense | Conclusion, que pensez de cette nouvelle Rex 3D ?
Pas grand-chose à vrai dire… Nous avons pu partager plusieurs semaines à ses côtés et avons grandement apprécié ce niveau de modernité qu’elle propose. Il est loin le temps de la Imou Smart Bullet 2E (bien qu’excellente), que nous avions mis à contribution en août 2021, ou même, de la Ranger que nous avions testée en 2022. Comme à son habitude, Imou applique une recette qui a fait le succès de la marque. On pense bien sûr à la simplicité d’installation quasi indécente, à un design minimaliste se montrant particulièrement élégant, à l’excellente qualité d’image intiment lié à ses quelques 5 millions de pixels au compteur, aux différentes fonctionnalités avancées pour ceux qui souhaiteraient aller un peu plus loin avec leur caméra et enfin, à une stabilité/fiabilité qui n’est plus à prouver… Des résultats tangibles avec une détection apportant un taux de faux positifs considérablement revu à la baisse. Avec cette version « Rex 3D » venant en remplacement de l’ancienne génération (Ranger Pro), nous notons cette fracture marquée principalement au niveau de l’intelligence artificielle avec comme indiqué ci-dessus, une détection bien plus fine (différentiation efficace entre les animaux et humains), à la résolution d’image ayant fait un bon en avant ou encore, aux alarmes personnalisables s’étant montré vraiment appréciables. Nous avons apprécié comme à l’habitude du fabricant, l’absence d’obligation d’adhérer au service cloud pour profiter pleinement des fonctionnalités de la caméra. Bien que très performants, les services sur le nuage peuvent grandement manquer d’intérêt pour certains utilisateurs. En effet l’intelligence artificielle embarquée nativement au sein de cette Imou Rex 3D se montre déjà excellente et la partie stockage pouvant se faire avec une carte MicroSD d’une capacité maximum de 256 go, permettra pleinement de s’affranchir des services sur le cloud.
Au chapitre des regrets, nous pourrions souligner l’enveloppe ABS recouvrant la Rex 3D sensible au micro rayures, une colorimétrie pas toujours édulcorer dans certains cas ou encore, la partie inclinaison de cette Rex 3D ne voulant pas descendre plus bas que 0 degré. Une limite qui pourrait être préjudiciable si la Rex 3D se voit poser un peu en hauteur et se devrait attaquer un visuel situé sur un plan inférieur… Notons la possibilité à ce sujet d’installer la Rex 3D la tête en bas grâce au support fourni ce que dès lors, rends caduc toute problématique d’inclinaison. Toujours disponible sur Amazon, les produits Imou bénéficient depuis peu d’une boutique en ligne leur étant entièrement dédié. Proposer directement par Imou, nous avons pu passer nos commandes et apprécier la rapidité de livraison de ce store. Encore tous neuf sur la toile, cette boutique en ligne proposer par le géant chinois mérite quelques corrections au niveau des traductions pour être parfaite !
Offre limitée exclusive ! | Bon d’achat jusqu’à 50 € sur la boutique du fabricant Imou 😉
Suite à notre partenariat de longue date avec le fabricant Imou, nous offrons aux 3 premiers acheteurs sur la nouvelle boutique du fabricant,50€ de bon d’achat pour la Rex 3D 5MP. Soit une Imou Rex 3D gratuite ! Pour les retardataires, 20€ sont proposés aux 10 premières personnes.
Je passe les énormités grammaticales de rédaction de cet article pour m’apesantir sur le fond… Et je me demande alors si votre analyse sensiblement élogieuse de ce produit provient d’une connivence quelconque avec la marque (sponsor peut-être ?) ou plutôt d’une analyse bâclée des fonctionnalités.
Car mon expérience terrain de ce même modèle révèle une conclusion bien moins glorieuse toutes fonctions confondues.
Certes, au premier abord le produit est relativement séduisant sur le papier, et même en main après le déballage.
Si la mise en route ne pose pas de problème particulier, c’est à l’utilisation en explorant les fonctions du logiciel (Android ou PC) et à l’utilisation réelle, que l’on note des limitations et des dysfonctionnements évidents.
Quoi que vous en disiez, la latence est importante, et ce même en utilisation réseau local avec un bon niveau de signal wifi. Du coup la navigation PTZ est une vraie plaie, encore plus que d’autres caméras que j’ai pu tester comme la Reolink E1 qui concurrence dans le même segment.
Par contre je constate à ce niveau-là la même énorme lacune que chez Reolink dans le contrôle PTZ, c’est cette espèce de joystick directionnel virtuel difficilement utilisable en raison de cette latence. Sur la toute première IP camera Cybernova 720p que je possède depuis environ 20 ans (!!!), l’application Android proposait déjà le « toucher glisser » sur l’image, fonction éminemment plus efficace et plus intuitive que ce joystick inutilisable : on touche un point dans l’image et on glisse le doigt jusqu’à l’endroit où l’on veut que le point touché se déplace. Diablement efficace, même s’il y a de la latence. Les programmeurs sont devenus fainéants !
Autre grosse lacune, impossible de définir des points fixes et notamment un point de garde où l’on peut retourner rapidement (fonction existant chez Reolink par exemple). C’est tout de même plus intéressant pour surveiller par exemple un accès particulier d’une pièce plutôt qu’un principe de ronde à 360 degrés pour scruter des murs où il ne se passe rien, surtout quand la caméra est placée dans un coin comme souvent…
Quant à la fonction de soi-disant intelligence artificielle et la détection intelligente de personnes et d’animaux, ça me fait doucement rigoler. Aujourd’hui la caméra dans mon garage m’a annoncé l’intrusion d’une personne… en regardant la vidéo j’ai découvert une araignée qui descendait sur son fil devant la caméra. Quand au suivi, la caméra est complètement partie dans les choux (araignée hors champ) puis l’éclairage infrarouge s’est éteint (je ne sais pas pourquoi), la caméra est revenue en aveugle au point de départ, et enfin l’araignée est remontée sur son fil comme elle en était descendu sans que cette fois la caméra ne réagisse au nouveau passage de l’arachide…
Et quand c’est moi qui entre dans le garage, le suivi est tellement efficace quand moins d’une seconde je disparais de l’image. Car là la tendance ne concerne pas seulement la transmission de l’image mais bien le suivi en temps réel et l’enregistrement en local sur la carte mémoire. Donc en clair une fonction gadget qui ne fonctionne pas. Et on ose qualifier cette chose l’équipement de surveillance ! Les voleurs ont encore de beaux jours devant eux…
Je passerai rapidement sur le logo de la marque en overlay impossible à retirer ( le logo « Imou » c’est gros, moche et nul…). D’autres marques ne rechignent pas à ce qu’on puisse enlever ce watermark.
Quand au logiciel PC je vous déconseille tout simplement de l’installer sauf si vous voulez voir votre CPU bouffer de la ressource sans même que le programme ne soit encore ouvert !
Après trois ouvertures / fermetures du programme, ce n’est pas moins de trois processus qui reste actifs en arrière plan malgré tout et consomment 20 % de ressources CPU.
C’est tout bonnement inadmissible !
Le seul bon point qui s’ouvre un tout petit peu la situation, c’est effectivement la compatibilité Onvif. Mais ce n’est pas tout le monde qui saura en tirer parti et encore faut-il avoir du matériel tiers qui permettent d’exploiter ce protocole. Possédant un NAS Synology, heureusement que le logiciel de ce stockage réseau est éminemment plus sympathique, efficace et complet que celui de la caméra.
Sans cela, la caméra serait sans doute déjà repartie d’où elle vient…
Bonjour Eric. L’article mérite sans doute une relecture, c’est même certain pour les coquilles grammaticales. Merci pour ce retour très détaillé qui se montrera j’espère utile. Je partage vos avis sur différents points, mais pas sur tout. Je m’efforce toujours de faire des articles poussés et jamais bâclés, j’y passe vraiment du temps par mes analyses de l’électronique etc (parfois 30-40 heures de rédaction)… Après, il arrive que les tests produits se passent sur 1 ou 2 jours contre 30 pour certains (voir mon test sur l’OPTEX)… Le ressenti en pâtit fortement ! Je n’ai pas noté cette latence lors de mon test. Enfin si, d’une seconde environ, mais rien de plus… Je n’ai vraiment pas d’explication là-dessus, hélas, vous concernant (quel est votre firmware ?). Les fameux « preset » points de garde. Là-dessus, je suis d’accord à 100% avec vos dires. J’en parlais justement dans l’un de mes articles sur le test d’une IMOU ou EZVIZ. Je ne me rappelle plus… C’est très utilisé sur des dômes PTZ de plus gros calibre. Très dommage à ce sujet de cette absence…
Axel
bonjour,
une question:
avez vous essayé de récupérer la technologie AI IMOUSENSE via un NVR DAHUA compatible Wizsense, j’ai une camera imou sans AI , mon NVR voit bien la camera via le port 37777
Possible d’intégrer la caméra en Onvif. Par contre ça sera l’intelligence du NVR pour la détection.